Processo de Luís XVI: diferenças entre revisões

Conteúdo apagado Conteúdo adicionado
Antonio.ignacio (discussão | contribs)
Linha 76:
 
Estas testemunhas potenciais foram mortas quando dos [[Massacres de Setembro de 1792]], organizado pelo Ministro da Justiça ([[Georges Jacques Danton|Danton]]) e o Ministro do Interior ([[Jean-Marie Roland de La Platière|Roland]]).
<!--
 
== A Convenção Nacional atribui defensores para Luís XVI ==
Ces témoins potentiels ont été tués lors de massacres organisés par le ministre de la Justice [[Danton]], et le ministre de l'Intérieur, [[Jean-Marie Roland de La Platière|Roland]].
LeEm [[12 décembrede Dezembro]] de [[1792]], laa [[ConventionConvenção nationale(Revolução Francesa)|ConventionConvenção]] accordeatribui desdefensores défenseurspara à LouisLuís XVI. São eles : [[François Denis Tronchet]], [[Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes]], [[Guy-Jean-Baptiste Target]] e [[Raymond de Sèze|Raymond de Sèze]].
 
== ExtraitExtrato deda laargumentação plaidoirie<ref>[http://www.royet.org/nea1789 L'intégralitéIntegra dudo discoursdiscurso de Raymond de Sèze]</ref> de Romain de Sèze enem faveurfavor de LouisLuís XVI, le 26 décembre 1792 ==
== La Convention nationale accorde des défenseurs à Louis XVI ==
 
Le [[12 décembre]] [[1792]], la [[Convention nationale|Convention]] accorde des défenseurs à Louis XVI : [[François Denis Tronchet]], [[Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes]],
[[Guy-Jean-Baptiste Target]], [[Raymond de Sèze|Raymond de Sèze]].
 
== Extrait de la plaidoirie<ref>[http://www.royet.org/nea1789 L'intégralité du discours de Raymond de Sèze]</ref> de Romain de Sèze en faveur de Louis XVI, le 26 décembre 1792 ==
 
{{quote|''Cidadãos representantes da Nação. É finalmente chegado o momento onde Luís, acusado em nome do povo francês, pode se fazer ouvir em meio a esse mesmo povo ! É chegado o momento onde, rodeado pelos conselhos que a Humanidade e a Lei lhe deram, ele pode apresentar à Nação uma defesa e desenvolver frente a ela as intenções que sempre o animaram !''}}
<!--
{{Guil|Citoyens représentants de la Nation, commença-t-il, il est donc enfin arrivé ce moment où Louis accusé au nom du peuple français, peut se faire entendre au milieu de ce peuple lui-même ! Il est arrivé ce moment où entouré des conseils que l’humanité et la loi lui ont donnés, il peut présenter à la Nation une défense et développer devant elle les intentions qui l’ont toujours animé ! Citoyens je vous parlerai avec la franchise d’un homme libre : je cherche parmi vous des juges, et je n’y vois que des accusateurs ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et c’est vous mêmes qui l’accusez ! Vous voulez et vous avez déjà émis votre vœu ! Vous voulez prononcez sur le sort de Louis et vos opinions parcourent l’Europe ! Louis sera donc le seul Français pour lequel il n’existe aucune loi, ni aucune forme ! Il ne jouira ni de son ancienne condition ni de la nouvelle ! Quelle étrange et inconcevable destinée ! Français la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus ; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses ! Entendez d’avance l’Histoire, qui redira à la renommée : "Louis était monté sur le trône à vingt ans, et à vingt ans il donna l’exemple des mœurs : il n’y porta aucune faiblesse coupable ni aucune passion corruptrice ; il fut économe, juste et sévère ; il s’y montra toujours l’ami constant du peuple. Le peuple désirait la destruction d’un impôt désastreux qui pesait sur lui, il le détruisit ; le peuple demandait l’abolition de la servitude, il commença par l’abolir lui-même dans ses domaines ; le peuple sollicitait des réformes dans la législation criminelle pour l’adoucissement du sort des accusés, il fit ces réformes ; le peuple voulait que des milliers de Français que la rigueur de nos usages avait privés jusqu’alors des droits qui appartient aux citoyens, acquissent ces droits ou les recouvrassent, il les en fit jouir par ses lois. Le peuple voulut la liberté, il la lui donna ! Il vint même au-devant de lui par ses sacrifices, et cependant c’est au nom de ce même peuple qu’on demande aujourd’hui... Citoyens, je n’achève pas... JE M’ARRÊTE DEVANT L’HISTOIRE : songez qu’elle jugera votre jugement et que le sien sera celui des siècles}}. En venant à la réfutation des chefs d’accusation, Romain de Sèze les divisa adroitement : tenant pour nuls ceux qui étaient antérieurs à la Constitution ou qui avaient été amnistiés par elle, et ceux qui lui étaient postérieurs mais dont les ministres assumaient légalement, la responsabilité, il nia l’appel à l’étranger et déclara Louis XVI irresponsable des tractations menées par ses frères avec l’Autriche. Il nia pareillement l’envoi des subsides aux émigrés, l’accusation manquant à vrai dire de preuves formelles. Ce fut la partie la moins solide de la défense, ce qui importait d’ailleurs assez peu, les députés de la Convention ayant la conviction que Louis XVI avait pactisé avec l’ennemi.