Maria de Portugal, Duquesa de Viseu: diferenças entre revisões

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Sobre ela escreveu o autor [[Pierre de Brantôme]]: ''«Je l'ai veue à Lisbonne en l'age de quarante cinq ans, une três belle et agréable fille, de bonne grace et belle apparence douce et agréable»''.<ref>Citação completa: «J'ai veu l'infante de Portugal, fille de la feue reyne Eleonor, en mesme résolution, et est morte fille et vierge en l'age de soixante ans ou plus. Ce n'est pas faute de grandeur, car elle estoit grande en tout, ny par faute de biens, car elle en avoit force, et mesme en France, où M. le général Gourgues a bien fait ses affaires; ny pour faute de dons de nature, car je l'ay veüe à Lisbonne, en l'age de quarante-cinq ans, une très-belle et agréable fille, de bonne grace, de belle apparence, douce, agréable, et qui méritoit bien un mary pareil à elle en tout, courtoise, et mesme à nous autres Français. Je le peux dire, pour avoir eu cet honneur d'avoir parlé à elle souvent et privement. Feu M. le grand prieur de Lorraine, lorsqu'il mena ses galères du levant en ponant pour aller en Écosse, du temps du petit roy François, passant et séjournant à Lisbonne quelques jours, la visita et vid tous les jours: elle le receut fort courtoisement et se pleust fort en sa compagnie, et luy fit tout plein de beaux présents. Entre autres, elle luy bailla une chaisne pour pendre sa croix, toute de diamants et rubis, et perles grosses proprement et richement élabourées; et pouvoit valoir de quatre à cinq mille escus, et luy faisoit trois tours; car je croy qu'elle pouvoit bien valoir cela: aussi l'engageoit-il toujours pour trois mille escus, ainsi qu'il fit une fois à Londres, lorsque nous tournions d'Écosse; mais aussitost en France il l'envoya desengager, car il l'aimoit pour l'amour de la dame de laquelle il estoit encapricié et fort pris: et croy qu'elle ne l'aimoit pas moins, et que volontiers elle eust rompu son nœud virginal pour luy; cela s'appelle par mariage, car c'estoit une très-sage et vertueuse princesse: et si diray-je bien plus, que, sans les troubles qui commencèrent en France, messieurs ses frères l'attiroient et l'y tenoient. Il vouloit luy-mesme retourner avec ses galères et reprendre mesme route, et revoir cette princesse, et luy parler de nopces: et croy qu'il n'en fust point esté esconduit, car il estoit d'aussi bonne maison qu'elle, et extrait de grands roys comme elle, et surtout l'un des beaux, des agréables, des honnestes et des meilleurs de la chrestienté; messieurs ses frères, principalement les deux aisnez, car ils estoient les oracles de tous et conduisoient la barque: je vis un jour qu'il leur en parloit, leur racontant son voyage et les plaisirs qu'il avoit receus là, et les faveurs: ils vouloient fort qu'il refist le voyage et y retournast encore, et luy conseilloient de donner là, car le Pape en eust aussitost donné la dispense de la croix: et, sans ces maudits troubles, il y alloit et en fust sorty, à mon advis, à son honneur et contentement. La dite princesse l'aimoit fort, et m'en parla en très-bonne part, et le regretta beaucoup, m'interrogeant de sa mort, et comme esprise, ainsi qu'il est aisé, en telle chose, à un homme un peu clairvoyant le connoistre.»</ref>
 
Além de bonita e simpática, a infanta era muito rica, detentora de enormes rendas, inúmeros negócios e muitos tesouros. Não lhe faltavam portanto pretendentes, tendo ao longo da vida recebido oito propostas de casamento. Foi, talvez, por ser muito rica que [[João III de Portugal|D. João III]] e os seus diplomatas nunca deixaram que ela se casasse ou que saísse de Portugal, pois estimava-se que, sendo o seu dote tão grande, isso resultaria num prejuízo de cerca de um milhão de cruzados, um valor incomportável para o tesouro real.{{Commonscat|Maria de Portugal, Duquesa de Viseu}}
 
A infanta nunca se casou, contudo o [[António Maria Vasco de Melo Silva César e Meneses|Conde de Sabugosa]], no seu livro [https://ia801402.us.archive.org/19/items/donasdetemposido00sabu/donasdetemposido00sabu_bw.pdf ''Donas de Tempos Idos''] (1912) cita [[Pierre de Brantôme]], que num trecho da sua obra [http://www.gutenberg.org/files/39220/39220-h/39220-h.htm ''La vie des dames galantes''], faz menção dela a propósito de uma paixão (difícil de saber se consumada) que D. Maria teria tido por Francisco de Guise, Grão Prior de Lorena, que estivera algum tempo em Lisboa:
 
 
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== Obras ==
Patrocinou e financiou em 1568 a construção de uma igreja dedicada a receber o relicário de [[Engrácia de Saragoça]], construção essa que seria reformulada quase na totalidade após um grande temporal, a partir de 1682. A igreja é conhecida como [[Igreja de Santa Engrácia]], tendo hoje o estatuto de [[Panteão Nacional]]. A partir de 1575, patrocina igualmente conversão de uma ermida existente, desde 1496, entre as freguesias da [[Luz (Lisboa)|Luz]] e [[Carnide]], em Lisboa, dando origem, desde 1594 (data da conclusão das obras) à [[Igreja de Nossa Senhora da Luz (Carnide)|Igreja de Nossa Senhora da Luz]], em [[Carnide (Lisboa)|Carnide]], Lisboa.<ref>ALMEIDA, José António Ferreira de (coord.). ''Tesouros Artísticos de Portugal''. Lisboa: Selecções do Reader's Digest, 1.ª ed., 1976, ''s. v.'' Igreja de Nossa Senhora da Luz, p. 358.</ref>
 
Morreu, sem filhoscasar e sem casarfilhos, no dia 10 de Outubro de 1577, em Lisboa. Está enterrada na [[Igreja_de_Nossa_Senhora_da_Luz_Igreja de Nossa Senhora da Luz (Carnide)|Igreja de Nossa Senhora da Luz]] em [[Carnide_Carnide (Lisboa)|Carnide]], ([[Lisboa).]].
 
Foi impressa uma nota de 50$00 Chapa 9 de [[Estado Novo (Portugal)|Portugal]] com a sua imagem.
 
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